« Il y a 10 ans, je n’aurais jamais pu écrire un tel livre, note le Dr Boukaram. Mais depuis quelques années, les preuves scientifiques se sont multipliées. »
D’abord, on a découvert que les cellules cancéreuses étaient pourvues de récepteurs d’adrénaline. Et que cette hormone, sécrétée par le corps en période de stress, accélère leur propagation.
Mais il y a plus. Plusieurs études relient les deuils mal résolus à l’apparition du cancer, fait-il valoir. « Les cellules anormales se multiplieraient trois fois plus vite lorsque nous éprouvons un sentiment de désespoir. » Inquiétant?
C’est, justement, ce que certains reprochent au livre : essaie-t-on de nous rendre responsable de notre cancer parce que nous n’avons pas su cultiver la pensée positive? En plus d’être déprimé, va-t-on se retrouver avec une tumeur?
« Ce serait simpliste », dit le médecin. Reste que l’angoisse, le stress chronique, la dépression ou l’isolement social constituent des facteurs de risque supplémentaires. En plus d’affaiblir les défenses naturelles du corps, la souffrance psychologique nous incite à adopter de mauvaises habitudes de vie, qui seraient pro-cancer. « Si vous êtes inquiet ou stressé, vous risquez plus de fumer, de mal manger ou d’abuser de l’alcool », dit-il.
Source : http://fr.chatelaine.com/article/19753-le-bonheur-protege-t-il-du-cancer
16 mars 2012
3 - Informations :